Plus on avance sur le chemin,
Prêt à regarder en face sa propre obscurité,
Ces choses que l’on n’aime pas chez soi,
Plutôt que de les projeter à l’extérieur sous forme de défauts chez les autres,
Plus on peut s’accepter dans son entièreté,
Tendre vers la complétude,
Là où ça n’est justement pas perfection mais intégration du tout.
Dans la complétude,
Nous acceptons que la vie n’est pas duelle,
Tout noir ou tout blanc,
Bien ou mal,
Mais juste remplie de contrastes.
Nous acceptons, parfois avec (beaucoup de) résistance 😉, que les phases d’adversité poussent au changement,
A nous développer en amour, en conscience et en compétence.
Ces phases d’adversité sont contre-balancées par des phases plus douces,
Qui nous permettent de nous ressourcer.
Et avec un peu de chance, mais surtout de temps et d’expérience, les résistances dans les phases d’adversité diminuent et leur traversée devient plus fluide, comme facilitée.
Plus on avance sur ce chemin de souveraineté,
Plus les dossiers remontent.
Ils ne remontent pas parce qu’on a pas de chance ou que les autres / l’invisible nous veut du mal…
Ca serait se positionner en victime,
Placer son pouvoir à l’extérieur,
Et ne pas prendre en main sa vie.
Les choses remontent parce que nous avons choisi de les voir.
Nous avons choisi de ramener à la maison ces parties de soi perdues dans l’obscurité, pour tendre vers notre complétude.