Cet effet étrange, terrifiant parfois, de réaliser que nous ne sommes qu’un petit grain de sable dans ce vaste Univers,
Que la vie peut décider que s’en est fini pour nous, de cette incarnation terrestre, du jour au lendemain.

Notre champ d’action et d’expérience ici sur Terre est certes puissant, mais aussi limité.

Je réalise que plus j’accepte cet aspect là de la vie :
Que l’on fait tous partie intégrante de la nature, avec ses saisons,
Y compris les phases hivernales où la mort, physique ou psychologique, et l’obscurité sont présentes,
Plus les choses peuvent se dérouler avec davantage de fluidité.

C’est parfois très douloureux mais je n’ai pas besoin d’en rajouter une couche.
La douleur est inévitable,
La souffrance ne l’est pas.

J’ai l’image à l’instant de l’été qui résisterait à l’arrivée de l’automne,
Voulant s’accrocher aux beaux jours d’insouciance,
Et je rigole !
Cela n’arrive pas dans la nature…

Pourquoi résistons-nous autant à la vie ?
Qu’est-ce qui nous pousse à ignorer chaque jour le fait que nous soyons mortels sur cette Terre ?

La puissance de nos blessures ?
Notre manque de confiance, de Foi en la vie et de reliance au divin ?
Le sujet de la mort, tabou dans notre société ?
Nos attachements ?
Un mix de tout ça… probablement !

Je suis mortelle,
Je suis vulnérable,
Je suis un petit grain de sable dans cet Univers.

« Je navigue avec confiance dans le flux de la vie. »
« J’accepte les cycles naturels de mon incarnation terrestre, y compris celui de la mort. »
« Je suis douce et bienveillante avec moi-même dans les phases douloureuses. »
« Je suis toujours plus consciente du cadeau qu’il m’est donné d’être en vie. »

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